En 2011, 148 accidents de la route ont été enregistrés en Tunisie, qui ont fait au moins deux morts chacun. Soit une augmentation de 42,31% par rapport à 2010, constate par l’Observatoire national de la sécurité routière (Onsr).
Ces accidents – il y a lieu de parler de hécatombe – ont provoqué la mort de 358 personnes, ce qui représente 24,12% des décès enregistrés au cours de la même année sur la voie publique. 27% des décès et 18,88% des blessures sont imputés à l’inattention au moment de traverser la rue, selon la même source.
Des études réalisées par l’observatoire affirment que la ceinture de sécurité empêche les occupants d’un véhicule, lors d’un choc, d’être projetés en avant, ce qui provoque généralement le décès dans 9 cas sur 10.
Le piéton est le plus exposé aux dangers de la route. Mais il est en partie responsable des accidents de la circulation.
Dans un document publié à l’occasion de la Semaine arabe de la sécurité routière, qui se tient du 4 au 10 mai à Tunis, l’observatoire appelle au respect de l’espace routier qui appartient à tous les usagers de la route y compris les piétons.
L’observatoire insiste sur l’importance de respecter le code de la route, en tenant compte, justement, des catégories les plus touchées par les accidents de la voie publique, parmi les piétons et les motocyclistes.
Durant tout le mois de mai, les équipes de l’observatoire mènent une campagne de sensibilisation sur l’importance du port de la ceinture de sécurité et des risques qu’encourent les piétons en traversant la chaussée sans faire attention.
Des campagnes de sensibilisation et d’éducation sur les dangers de la route sont organisées à l’occasion de la semaine arabe de la sécurité routière.
L’objectif de la manifestation est de débattre en profondeur des divers aspects relatifs aux accidents de la voie publique et réfléchir sur les solutions à même de faire cesser cette hémorragie.
I. B. (avec Tap.