Une journée d’études intitulée: «Regards croisés sur l’adoption», se tiendra, jeudi, à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis.


On annonce la participation de plusieurs enseignants universitaires, juristes, psychologues et spécialistes de la civilisation islamiques. On en citera Kathoum Meziou, Neila Sellini, Lotfi Chedly, Souhayma Ben Achour, Hatem Kotrane, Monia Ben Jemia, Soumaya Abdellatif, Nejma Zeghidi et Naâma Boularès.

La différence entre l’adoption et la «kafala», pratique préconisée par le parti islamiste tunisien au pouvoir sera l’un des thèmes centraux du débat.

La kafala est une procédure d’adoption spécifique au droit musulman, qui interdit l’adoption plénière, et s’oppose en général à la procédure d’adoption au nom de la famille, considérée comme pilier de la société.

Un enfant, en particulier naturel (né hors mariage, etc.), peut donc être recueilli par une famille adoptive, mais n’aura jamais les mêmes droits d’héritage qu’un enfant légitime: il s’agit d’une tutelle sans filiation, l’adopté gardant son patronyme d’origine.

La «kafala» est reconnue par la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989.

Le rencontre est organisée en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel- Maghreb.

I. B.