A ses compatriotes britanniques qui hésitent encore à passer des vacances en Tunisie, le journaliste Simon Calder dit: «Attendez-vous à passer un excellent et paisible séjour dans un pays hospitalier et fascinant».
Par Marwan Chahla
Dans la rubrique «Assistance-vacances» du quotidien britannique ''The Independent'' , le journaliste-globetrotter Simon Calder encourage ses compatriotes à visiter la Tunisie, moyennant quelques petites précautions d'usage.
Il dissipe également quelques malentendus suscités par le communiqué du Foreign and Commonwealth Office (FCO, ministère britannique des Affaires étrangères) sur les déplacements des Britanniques en Tunisie.
En réponse à la question d'une lectrice du quotidien à grand tirage ''The Independent'', qui vient de découvrir après réservation et versement d'acomptes, pour elle et sa fille, que le ministère britannique des AE «déconseille» aux ressortissants britanniques de se déplacer en Tunisie, notre confrère Simon Calder reste catégorique: la Tunisie vaut toujours le déplacement.
Simon Calder.
La lectrice se demande également si un séjour en Tunisie comporte de grands risques en raison de cet avertissement du FCO et si une assurance-voyage exceptionnelle s'impose dans pareilles circonstances. Dans sa réponse, Calder, qui révèle qu'il a reçu plusieurs courriers de ce genre, est sans équivoque et rassurant. Il explique les raisons qui sont à l'origine du communiqué du Foreign Office: «Il s'agit, écrit-il, d'une réaction normale à un incident survenu à la frontière tuniso-algérienne, près du Parc national du Mont Châmbi». Et, avec un humour typiquement britannique, Calder enchaîne: «Seule une personne intéressée par une escalade de ce point culminant de la Tunisie visiterait cet endroit qui se situe à plusieurs dizaines de kilomètres, sinon plus, de sites touristiques du pays».
A moins de vouloir escalader le Jebel Châmbi, ce qui est déconseillé, il y a tellement de choses à voir et à vivre en Tunisie.
Notre confrère demande à la lectrice de l'''Independent'' de se reporter une nouvelle fois au communiqué du ministère britannique des AE et de bien le lire: «Le FCO déconseille le déplacement dans certaines parties du pays» et, donc, il ne s'agit pas de la totalité du territoire tunisien.
Simon Calder rappelle aussi qu'il s'agit d'un conseil, et non pas d'un avertissement, ainsi qu'il a été le cas en janvier 2011.
Notre confrère de l'''Independent'' est clair et précis, dans sa conclusion: «Attendez-vous à passer un excellent et paisible séjour dans un pays hospitalier et fascinant».
Souhaitons que nous puissions – et notre gouvernement provisoire, cela va sans dire – garder et mériter cette confiance de Simon Calder et sauver notre industrie du tourisme qui demeure un secteur clé de notre économie – par ses apports en devises, notamment – et une vitrine des modernité, tolérance et ouverture de la Tunisie et de la majorité des Tunisiens.