C’est, en tout cas, ce qu’affirme le Conseil de défense de la révolution tunisienne (Crdt, Belgique-Luxembourg) dans un communiqué parvenu à Kapitalis.
Tout en exprimant «sa plus grande inquiétude quand au retour sur la scène publique belge des associations parties prenantes actives de l’ancien régime dictatorial de Ben Ali», le Crdt, Belgique-Luxembourg annonce que l’association Femme relais, qui lance la «Semaine de solidarité aux artistes tunisiennes» sponsorisée notamment par le Groupe des Verts au Parlement Européen et la Fgtb Liège, n’est autre que l’Association belgo-tunisienne des mères, créée en 2005 en Belgique, et dont la présidente est depuis l’origine Souad Trabelsi.
Le Cdrt rappelle, dans son communiqué, à tous les partenaires de cet événement et aux citoyens que «le rôle de cette association était de servir d’instrument de propagande pour le régime de Ben Ali. Elle faisait ainsi partie du réseau de l’Association tunisienne des mères (Atm) dont le financement et la structuration des activités étaient pilotés et présidés par Saïda Agrebi, actuellement en fuite à l’étranger et sous mandat d’arrêt international.»
Le Cdtr (Belgique-Luxembourg) déplore, par ailleurs, qu’une «nouvelle légitimité et visibilité soient octroyées à ce type d’association au détriment d’une société civile Tunisienne qui lutte pour la transition démocratique et contre l’impunité et appelle les partenaires de cet événement à prendre leurs responsabilités.»
I. B.