M. Kobbi, écroué le 7 juillet dans le cadre de l’affaire dite du Pont de Radès, est réputé pour ses accointances avec l’ex-clan au pouvoir.
Ce n’est pas l’avis de l’avocate et militante des droits de l’homme, qui est convaincu de l’innocence de M. Kobbi. Selon elle, ce dernier est victime d’un règlement de compte.
Mme Nasraoui, qui s’est longuement attardée sur les qualités humaines de son client, a cru devoir rappeler l’activité caritative et citoyenne de M. Kobbi (aide aux handicapés, etc.). A-t-elle profité de l’occasion pour répéter son plaidoyer devant le juge? Certains de ses confrères, qui n’ont pas apprécié son engagement aux côtés d’un homme à la réputation sulfureuse, se sont amusés à imaginer la somme promise à Mme Nasraoui par son richissime client.
Radhia Nasraoui est l’épouse de Hamma Hammami, le porte-parole du Parti ouvrier communiste tunisien (Poct). Elle était l’une des plus virulentes opposantes à Ben Ali et à sa bande, dont M. Kobbi n’était pas très étranger.
I. B.
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