Le tribunal de Bamako a condamné, mardi, à la peine capitale le Tunisien Béchir Sinoun, accusé d’avoir lancé, en janvier dernier, une grenade sur l’ambassade de France au Mali.
Selon la télévision publique, qui a annoncé hier après-midi l’information, Béchir Sinoun aurait jeté le 5 janvier 2011 une bombe artisanale contre l’ambassade de France à Bamako avant d’ouvrir le feu sur le bâtiment endommageant superficiellement le portail de l’extérieur et blessant des Maliens, dont un décèdera par la suite.
Arrêté, Béchir Sinoun aurait avoué «l’attentat» déclarant qu’il avait agi seul.
Fin février dernier, Béchir Sinoun a fui la prison. La police l’a rattrapé quelques jours plus tard. Mardi 29 novembre, le tribunal malien l’a condamné à mort. Et à une amende de 20.400 dollars, en guise de réparation pour les héritiers du mort et les blessés, selon toujours la même source reprise notamment par les chaînes de télévision françaises.
En janvier dernier, Paris a confirmé qu’une déflagration avait eu lieu devant l’ambassade de France. Le Quai d’Orsay a déclaré, à l’époque, que cette tentative d’attentat aurait fait «au moins un blessé malien de l’ambassade qui a été très légèrement blessé».
Z. A.