Nous avons reçu de Me Patrick Ouellet, du cabinet Woods s.e.n.c.r.l, une lettre portant rectification d’une information contenue dans notre article ‘‘Les dessous d’une affaire tuniso-canadienne’’ concernant son client Riadh Ben Aïssa.
L’ex-vice président de SNC Lavalin n’a pas été limogé par la firme de conseil canadienne, comme laissé entendre par le groupe SNC Lavalin dans son communiqué du 9 février et repris par Kapitalis.
Dans un communiqué diffusé le 10 février, M. Ben Aïssa rectifiait les faits en précisant qu’il a plutôt démissionné et que sa démission a été acceptée par son ancien employeur. Dont acte…
Le communiqué nous apprend aussi ceci : «Dans le cadre de ses fonctions, monsieur Ben Aissa était responsable des projets d'ingénierie et de construction dans le domaine des infrastructures, et ce tant au niveau local que mondial. Dans ce contexte, il avait plus de 10 000 employés sous sa gouverne. Fait important, il a coordonné la réalisation de nombreux projets d'infrastructure d'envergure pour la firme, incluant notamment la Maison symphonique de Montréal, le Centre universitaire de santé McGill et la plus grande aluminerie au monde, Emal.
«Au cours de toutes les années passées à l'emploi de la firme, Riadh Ben Aissa n'a ménagé aucun effort pour protéger les intérêts de la compagnie. Les projets dont il était chargé ont d'ailleurs été couronnés de succès, en dépit des bouleversements connus au sein du marché international. Ce faisant, il a toujours servi loyalement les intérêts de SNC-Lavalin, agissant en tout temps dans le respect des politiques de l'entreprise. Après près de 27 années au service de SNC-Lavalin, monsieur Ben Aissa déplore la façon dont l'entreprise a communiqué la fin de leur association professionnelle. Les insinuations trompeuses quant à son départ, transmises volontairement par SNC-Lavalin, lui causent directement préjudice ainsi qu'à sa famille.
«En conséquence, monsieur Ben Aissa a décidé d'entreprendre les recours légaux pertinents contre SNC-Lavalin afin de rétablir les faits et sa réputation.»
Zohra Abid
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