Deux activistes, Slaheddine Kchouk et Meriem M’Naouar, et d’autres de leurs camarades ont été arrêtés, mardi, alors qu’ils voulaient observer, devant le ministère des Droits de l’homme, un sit-in en guise de soutien aux blessés de la révolution.
Le premier est le leader du parti Pirate et la seconde est présidente d’un bien mystérieux Parti Tunisien.
Cette information vient d’être confirmée par les autorités qui accusent plusieurs jeunes membres des deux partis. Ceux qui ont lancé des appels entre midi deux, sur les réseaux sociaux, pour savoir où se trouve Slaheddine Kchouk, leader du parti Pirate, «kidnappé par des individus à bord d’une voiture Isuzu», savent maintenant où il est.
Selon les autorités, tous ceux qui ont perturbé la circulation, escaladé le mur du ministère des Droits de l’Homme pour observer un sit-in à l’intérieur et rencontré par la force des responsables, et blessé un agent des services de l’Ordre, ont été arrêtés. Ils sont actuellement dans le district de Bardo où ils sont en train d’être entendus.
Selon l'agence Tap, le parti Pirate vient d’obtenir son autorisation en février dernier. Quant à celui de Meriem M’Naouer, «Hezb Attounsi» (Parti Tunisien), il n’est pas encore légal puisqu’aucune autorisation ne lui a été délivrée, assure l'agence Tap. Cela ne l’a pas empêché d’organiser, il y a quelques mois, une rencontre dans un hôtel de Tunis sur la réforme de la Justice. Parmi ses invités : Mohamed Abbou, l’actuel ministre de la Réforme administrative. Elle a même eu droit à des reportages au journal de 20 heures de la chaîne nationale Wataniya 1. Pas mal pour un parti… inexistant.
Z. A.