La Commission de l’immigration et du statut de réfugié (Cisr) vient de rendre son verdict : Belhassen Trabelsi ne récupérera pas son statut de résident permanent au Canada.


La demande du beau-frère de l’ancien président Ben Ali n’a donc pas réussi à convaincre les juges canadiens, qui a rejeté son appel et confirmé son interdiction de séjour au pays.

Belhassen Trabelsi, sa femme Zohra Jilani et leurs deux filles se sont réfugiés à Montréal le 14 janvier 2011, le jour même de la fuite de Ben Ali et Leïla Trabelsi en Arabie saoudite. Leur statut de résidents permanents leur avait été retiré parce qu’ils n’avaient pas vécu au Canada pendant deux des cinq années précédentes.

Le fuyard a porté cette décision en appel pour des motifs humanitaires. La Cisr ne s’est pas laissée convaincre. Car ses avocats n’ont pas pu prouver qu’il n’aurait pas droit à un procès juste et équitable en Tunisie.

Belhassen Trabelsi, qui reste sous le coup d’une demande d’extradition présentée par le gouvernement tunisien, a une dernière chance pour rester au Canada: voir sa demande d’asile au Canada acceptée par la justice de ce pays. Un nouveau round judiciaire s’ouvre donc pour lui.

I. B.