Pour maintenir (ou doper) ses parts d’audience au cours du mois de Ramadan, qui se caractérise par une forte hausse de l’audience TV et, par conséquent, par une hausse conséquente des recettes de publicité, Nessma TV a préparé une série télévisée humoristique, ‘‘Nsibti laaziza’’ (Ma belle mère bien aimée) dont elle a confié la réalisation à l’inévitable Slaheddine Essid.
Pour assurer le succès de cette comédie imaginée par le duo Younès Ferhi et Farhat Henana, la chaîne privée tunisienne n’a pas cherché midi à quatorze heures. Ne craignant pas l’effet de saturation, elle a pris les mêmes acteurs et actrices qui ont meublé les veillées ramadanesques des Tunisiens au cours des précédents ramadans. On a nommé les «têtes de pub» Mouna Nouredine (spaghettis Randa), Kaouther Bardi (margarine de table Jadida et huile Nejma), Sofiène Chaâri (salamis El Mazraa), Farhat Henana, Younès Farhi, Sawsen Maâlej, Khaled Bouzid et Dorsaf Mamlouk.
Affiche aussi consistante qu’un menu de Ramadan dont la chaîne a cru devoir remonter le goût par le duo algérien Byouna et Souileh, une manière de soigner aussi son audience chez les voisins de l’ouest.
‘‘Nsibti laaziza’’ raconte, avec légèreté et bonne humeur, les péripéties d’un couple pris en otage par des invités envahissants. Le synopsis nous promet aussi «personnages hétéroclites», des «situations drôles» et même «des quiproquos comme on les aime.»
On vérifiera sur pièce…
Imed Bahri