En attendant d’en savoir plus sur les séries ramadanesques en préparation dans les studios de Tunis, comme ‘‘Nsibti laaziza’’, comédie réalisée par Slaheddine Essid pour Nessma TV, Kapitalis présente l’offre égyptienne de productions télévisuelles pour Ramadan 2010, dominée par les sujets d’histoire, les faits de société et les comédies de mœurs.



Les séries égyptiennes n’ont plus le monopole des écrans arabes durant les longues veillées ramadanesques, comme cela avait longtemps été le cas dans les années 1980-1990.
Avec la montée en puissance des séries syriennes et turques (doublées en syro-libanais), très appréciées partout au Maghreb et au Machreq, mais aussi des productions nationales qui se sont développées dans certains pays de la région, comme la Tunisie et le Maroc, les séries produites par les studios du Nil sont moins massivement présentes dans les grilles de programmes ramadanesques des chaînes hertziennes et satellitaires. Elles continuent néanmoins de meubler les soirées des téléspectateurs arabes de Mascate à Tunis et de Doha à Rabat.
Parmi les séries proposées cette années par les producteurs cairotes, on citera ici celles qui auront le plus de chance d’être diffusées sur nos chaînes durant Ramadan, et après le mois sacré.

  • ‘‘Al Princessa Wal Afandi’’ (La Princesse et le Gentleman): l’une des deux biographies de la reine Nazli, mère du roi égyptien Farouk 1er, à être diffusée cette année.
  • ‘‘Ard Khas’’: lancée il y a quelques jours, pour prendre de l’avance sur le Ramadan qui ne débutera que le 11 août, ‘‘Ard Khas’’ suit le parcours jonché d’obstacles de 5 individus qui souhaitent devenir acteurs, et ont rejoint le cours dramatique d’un acteur célèbre, dont les demandes les poussent parfois dans leurs retranchements.
  • ‘‘Ayza Atgawez’’: une comédie sur les tribulations d’une femme célibataire qui cherche désespérément à se marier, mais pas avec n’importe qui ! L’actrice tunisienne Hend Sabri y campe le rôle principal.
  • ‘‘Azwaj Al Haja Zahra’’: une femme découvre qu’elle est mariée par erreur avec plusieurs hommes ; or, le divorce, s’il est légal, est très mal vu. Est-il mieux pour autant qu’elle soit polyandre ?
  • ‘‘Mama Fil Esm’’ (Maman au commissariat): une femme d’un certain âge passe son temps à entrer en conflit avec son entourage, et notamment avec ses voisins. Les disputes ont tendance à dégénérer, et à chaque épisode, elle finit au poste de police.
  • ‘‘Shahed Ithbat’’ (Le témoin): une femme se trouve plongée dans un tourbillon judiciaire quand sa vie personnelle est utilisée contre elle au cours d’un procès dans lequel elle est témoin. Pour retrouver la tranquillité, il lui suffirait de retirer son témoignage...

 

Y. D.

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