commerce tunisie
Dans son palmarès 2010 des pays à fort potentiel pour le commerce de détail, le cabinet américain AT Kearney a classé la Tunisie 11e sur 30 et le Maroc 15e.



En progressions respectives de trois et quatre places, les deux pays figurent désormais parmi les marchés à surveiller, devant la Turquie, la Bulgarie et même l’Afrique du Sud. Leurs atouts: un paysage peu concurrentiel et un niveau de risques jugé faible.

«L’essor de la grande distribution au Maroc (12% du Pib) et en Tunisie (10%) tient à plusieurs facteurs. D’abord, l’émergence depuis une décennie d’une forte demande intérieure, stimulée par une augmentation constante du pouvoir d’achat. En Tunisie, le revenu des ménages a dépassé les 2.600 euros par an en 2009 et devrait, selon le cabinet tunisien d’analyse financière Mac Sa, atteindre 3.635 euros en 2014. Même constat au Maroc, où ce revenu a augmenté de 2,8% par an entre 2002 et 2008, pour atteindre 3 430 euros», écrit ‘‘Jeune Afrique’’, qui rapporte ces informations.

L’Algérie, en revanche, malgré l’ouverture, le 5 août, par le groupe suisse Valartis, d’un centre commercial à Alger (plus de 90 magasins, un hypermarché Uno de 7.600 m2, exploité par Numidis, filiale du groupe Cevita), dégringole au 21e rang, perdant 10 places dans le classement. Ce qui, selon ‘‘Jeune Afrique’’, «traduit le désintérêt des groupes internationaux à la suite du durcissement des lois sur les investissements étrangers et sur les importations.».