«Des actes aussi déplorables ne peuvent en aucun cas représenter les valeurs de notre révolution», note le comité dans un communiqué diffusé hier, et signé par son coordinateur Faouzi Belhaj. Le comité demande «aux autorités compétentes de traduire en justice les personnes ayant participé à ces actes très graves.»
«Nous n’acceptons pas que des individus irresponsables mettent en péril l’emploi de 4.500 femmes et hommes travaillant au sein de Jal et nuisent à l’image de notre pays, particulièrement en cette période difficile», note le communiqué. Il ajoute que la gravité de ces actions peut «inciter les sociétés étrangères à quitter la Tunisie, et décourager celles qui commençaient à envisager de s’y installer.»
Le comité demande aussi à l’Ugtt, la centrale syndicale dont se réclament les individus auteurs de l’agression en question, «à condamner ces agissements de la manière la plus ferme, et d’œuvrer pour isoler les personnes responsables de ce type d’action», car elles portent atteinte à la réputation, la crédibilité et l’intérêt national de la centrale syndicale.
Le comité ‘‘Sauvons l’Utica’’ se donne pour objectif d’aider l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) à sortir de la grave crise qu’elle traverse et à assurer son indépendance afin qu’elle puisse jouer son rôle d’interlocuteur représentatif des industriels, des commerçants, des artisans et des prestataires de services dans la nouvelle Tunisie libre et démocratique.
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