Les collègues du chanteur Mohsen Cherif, coupable d'un retentissant ''Vive Bibi Netanyahou'' lors d'un récital à Eilat en Israël, montent au créneau...
Dans une interview au quotidien ‘‘Assabah’’, publiée aujourd’hui, le parolier Hatem Guizani, membre du Syndicat tunisien des professions musicales (Stpm), affirme que l’association va publier incessamment un communiqué «très chaud» où elle «exprimera sa position dans cette affaire scabreuse», ajoutant qu’il condamne, à titre personnel, le comportement douteux de Mohsen Cherif et apporte son soutien à toutes les voix qui s’étaient élevées pour demander de l’«exclure [du syndicat], de lui demander des explications et de lui infliger des sanctions professionnelles pour le crime qu’il a commis en portant atteinte à l’image et au prestige de l’artiste et de la chanson en Tunisie».
Oussama Farhat contre la normalisation culturelle
Le musicien Oussama Farhat, secrétaire général du Stpm, a, de son côté, exprimé son «refus de toute forme de normalisation culturelle et artistique avec Israël». Il a, en outre, appelé «les autorités compétentes à interdire à tout artiste de voyager en Israël, en application des décisions de la Ligue des Etats arabes afférentes». Il a également exhorté ses collègues musiciens et artistes tunisiens à «éviter ce genre de comportement qui nuit à l’image de l’artiste tunisien». Il a, enfin, demandé au «peuple tunisien de boycotter les concerts des artistes tunisiens qui sont déjà allés ou qui continuent d’aller en Israël», en affirmant que «cette position populaire pourrait dissuader ces derniers [d’aller en Israël]».
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