Au programme d'Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, en visite en Tunisie depuis jeudi, une série de rencontres avec des officiels et des officieux.
Accompagnée d'une délégation parlementaire (Odile Saugues, députée du Puy-de-Dôme, Marie-Louise Fort, députée de l'Yonne, François Asensi, député de Seine-Saint-Denis, Jean Glavany, député des Hautes-Pyrénées et Jacques Myard, député des Yvelines), Elisabeth Guigou a rencontré, jeudi, Rached Ghannouchi, chef d'Ennahdha, Béji Caïd Essebsi, leader de Nida Tounes, avant de se rendre à l'Utica, où elle a rencontré la présidente de la centrale patronale, et de rencontrer des représentants de la société civile. Ainsi que le président de l'Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaâfar.
Elisabeth Guigou a rencontré, jeudi, Rached Ghannouchi, chef d'Ennahdha.
Vendredi et avant de rentrer samedi, Mme Guigou et sa délégation ont rendez-vous avec la centrale ouvrière. «Houcine Abbassi le secrétaire général se trouve actuellement au Maroc. La délégation sera donc reçue par ses collaborateurs», a dit à Kapitalis un responsable de l'ambassade de France qui ajoute qu'elle a prévu une rencontre aussi avec Ahmed Nejib Chebbi, président du haut comité politique du Parti républicain.
Interrogée par les médias sur ce qu'elle pense de la situation en Tunisie après l'assassinat de Chokri Belaïd, Elisabeth Guigou n'a pas caché son inquiétude.
Et chez Béji Caïd Essebsi, leader de Nida Tounes.
Selon elle «la situation économique et sociale s'est considérablement aggravée depuis plusieurs mois... Nous n'y allons pas (en Tunisie, Ndlr) pour donner des leçons. Mais pour nous informer, écouter les Tunisiens et les aider», a déclaré aux médias français Elisabeth Guigou la veille de cette visite.
Z. A.