Le président provisoire de la république, Moncef Marzouki, vient de nommer un nouveau conseiller à Carthage. Il s’agit de Zouheir Ismaïl, assistant à l’université.
Cette nomination, décidée par M. Marzouki le 22 août dernier, est parue dans le Journal officiel de la république tunisienne (Jort), cinq jours plus tard. «Par arrêté républicain n° 2013-229 du 22 août 2013, Monsieur Zouhaier Ismail, assistant de l’enseignement supérieur, est nommé conseiller auprès du Président de la République chargé des études, à compter du 1er juillet 2013», lit-on dans le communiqué du Jort. On ne compte plus les nominations au Palais de Carthage. Reste à savoir à quoi servent tous ces conseillers qui entourent M. Marzouki, dont on sait qu’il a si peu de prérogatives à exercer et qu’il les exerce très mal. Ce qui en dit long sur la qualité des gens qu’il recrute. On doit aussi rappeler ici qu’en 22 mois à Carthage, M. Marzouki a dû accepter la démission de pas moins de 7 conseillers. Le premier à claquer la porte, c’était Abdallah Kahlaoui, conseiller diplomatique, suivi de Mohamed Chawki Abid, conseiller économique, puis de Ayoub Massoûdi, chargé de la communication. La dernière démission en date remonte à quelques jours. C’est celle de Hedi Ben Abbes, conseiller diplomatique, qui a rendu le tablier et quitté, à la fois, le Congrès pour la république (CPR), parti du président, et son cabinet. On ne peut pas dire que M. Marzouki compte beaucoup de fidèles en dehors du cercle fermé des ex-membres d’Ennahdha, infiltrés dans le CPR et la présidence, et qui lui dictent ses faits et gestes. Z. A. |