M. Hammami a indiqué à Kapitalis que des extrémistes religieux projettent un attentat contre le siège de son parti, à Tunis, pour «se débarrasser des leaders de gauche».

Cet attentat viserait, selon lui, d’autres leaders de l’opposition, notamment les membres du FSN. «L’objectif est de nous terroriser et de nous empêcher de poursuivre notre combat pour la liberté et la démocratie», a-t-il confié. M. Hammami demande, par conséquent, aux autorités de renforcer la sécurité des dirigeants de l’opposition et de celle du pays.

Tout en se montrant rassurant quant à une issue positive de la crise actuelle en Tunisie, il demande aux citoyens de rester vigilants.

«Nous ne lâcherons pas malgré ces menaces, car ce que les terroristes cherchent c’est de créer un climat de terreur pour démobiliser les militants, mais nous ne sommes pas prêt à jeter l’éponge», assure-t-il. Jilani Hammami, porte-parole du Parti des Travailleurs (membre du Front populaire), affirme, de son côté, avoir eu confirmation des menaces par des sources sécuritaires.

Il a, cependant, refusé que la Direction de la protection des personnalités, dépendant du ministère de l’Intérieur, lui accorde une protection rapprochée, estimant que le district de la sûreté de Ben Arous, quartier où il habite, a toute aptitude à le faire.

Y. N. M.