Ancien ministre de l'Education, de la Justice, de la Jeunesse et des Sports, du Tourisme, des Affaires sociales, des Affaires étrangères et du Transport, qui a aussi dirigé le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), l'ancien parti au pouvoir, Abderrahim Zouari est ce qu'on appelle un vieux routier de la politique.

Il est aussi, dans le langage des «révolutionnaires tunisiens», un vrai «zilm», rescapé de l’ancien régime.

L’homme a passé 15 mois de prison au lendemain de la chute de Ben Ali. Poursuivi dans une affaire de corruption, il a été blanchi par la justice, mais après sa sortie de prison, le 2 novembre 2012, il a préféré garder le silence et rester momentanément à l'écart de la vie publique.

Véritable animal politique, il n’a pu rester longtemps à l’ombre. C’est ainsi qu’il a fait partie du noyau fondateur du Mouvement destourien, autour de l’ancien Premier ministre Hamed Karoui. Sa candidature à la présidentielle signera son grand retour à la scène politique nationale par la grande porte. 

I. B.