Ennahdha appelle la Haica à revoir sa décision relative à la saisie du matériel de diffusion des chaines de télévision et des radios en situation irrégulière.
Dans un communiqué publié lundi 2 février 2015, le parti islamiste appelle la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) à «accomplir son rôle défini par la loi, conformément aux dispositions de la constitution et au droit des citoyens à des médias libres et pluralistes» (sic !). Ennahdha omet, bien entendu, de préciser que les médias concernés par la décision de l’autorité de régulation audiovisuelle sont des chaînes de télévision et des radios islamistes qui refusent de révéler leurs sources de financement, comme l’exige le décret loi n° 116 du 2 novembre 2011, relatif à la communication audiovisuelle. En d’autres termes, Ennahdha défend les médias pirates et appelle les citoyens à transgresser la loi. Ce n’est pas là un scoop, c’est la confirmation de la nature même de ce mouvement, qui a toujours combattu l’Etat, ses lois et ses institutions, en créant notamment des structures parallèles. I. B. Illustration: Lotfi Zitoun, dirigeant d'Ennahdha, avec Oussama Ben Salem, fondateur et patron de Zitouna TV, chaîne pirate concernée par la décision de la Haica. |
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