La Fédération tunisienne de football (FTF) est sur la piste de quatre entraîneurs pour prendre en main les destinées des Aigles de Carthage. Les quatre candidats pressentis, Domenech, Marchand, Baup et Halilhodzic, ont ceci en commun: ils ont été (ou sont) contestés pour les mauvais résultats de leurs équipes respectives.
Kapitalis a été le premier à annoncer, mercredi dernier, que Raymond Domenech pourrait prendre en main la direction du Onze de Tunisie. L’information a été largement reprise par les confrères en France et en Tunisie, parfois en omettant de citer la source. Mais c’est là une autre histoire. Ce qu’il faut retenir cependant, c’est que des contacts ont été bel et bien établis entre des responsables de la FTF et l’actuel sélectionneur des Bleus. Une offre lui a même été faite par la partie tunisienne. Mais l’affaire ne semble pas avoir abouti. Puisque le président de la FTF, cité par nos confrères de ‘‘L’Equipe’’ (samedi 29 mai), a déclaré que Domenech ne sera pas le sélectionneur de la Tunisie.
L’intéressé, pour sa part, n’a ni confirmé ni infirmé ces informations. Son silence s’explique par la volonté de porter toute son attention sur la préparation des Bleus. On comprend (et on compatit), car la moindre déclaration de sa part à ce sujet aurait aggravé sa cote d’impopularité auprès des Français.
Pour ne pas demeurer en reste, les responsables du football tunisien sont en train d’étudier d’autres pistes, notamment celle Bertrand Marchand, ex-entraîneur du Club africain. Limogé il y a quelques mois pour manque de résultats, ce dernier s’est proposé lui-même, par voie de presse, à la succession du Portugais Umberto Coelho, lui aussi limogé au lendemain de l’échec des Aigles de Carthage sur la dernière ligne droite des éliminatoires du Mondial d’Afrique du Sud.
L’autre piste, évoquée par nos confrères de ‘‘10sport.com’’ est celle de Vahid Halilhodzic, l’ancien sélectionneur de la Côte-d’Ivoire. Ce dernier n’a pas voulu confirmer (ni infirmer) les éventuels contacts avec les responsables de la FTF. On cite aussi le nom d’Elie Baup.
Quoi qu’il en soit, le futur sélectionneur de Tunisie sera connu dans le courant de cette semaine.
On remarquera cependant en passant que la plupart des coachs pressentis ont ceci en commun: ils ont été contestés pour les mauvais résultats de leurs équipes respectives.
I.B.
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