Au terme du conseil ministériel tenu, mercredi 11 août, à l’occasion de la fête nationale de la femme, le président Zine El Abidine Ben Ali a ordonné une série de mesures en faveur de la femme, de la famille et de l’enfance.


 

La première mesure concerne la consolidation de la place de la femme dans les centres de décision pour atteindre 35% au moins au lieu de 30% actuellement.
A cet effet, le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (Credif) réalisera une étude sur la réalité de la présence de la femme dans l’administration et un programme sera mis en place pour garantir l’égalité des chances entre les deux sexes.



Elever à 35% la présence des femmes
Les institutions et établissements publics devront œuvrer à augmenter à 35% au moins le taux de présence de la femme au sein des commissions administratives paritaires et des conseils d’entreprise, d’ici la fin de 2014.
Le secteur privé et la société civile sont appelé à faire de même en consolidant la place des femmes dans les postes de responsabilité.
Concernant la femme rurale, il a été décidé de réaliser une étude pour déterminer les causes de l’abandon scolaire chez cette catégorie sociale, d’adapter la qualification professionnelle des bénéficiaires du programme national d’enseignement pour adultes pour leur permettre de créer des microprojets, d’évaluer les programmes de formation dans les centres de la jeune fille rurale et de les adapter aux besoins du marché de l’emploi, et ce, avant la fin de l’année 2011.

La famille de demain
Pour le volet famille, le Président de la république a ordonné d’accélérer l’élaboration d’une étude prospective sur les caractéristiques de la famille tunisienne de demain, de mettre en place une troisième stratégie nationale de la famille, de manière à renforcer la cohésion familiale et à favoriser la contribution de la société civile dans ce domaine, d’élaborer une stratégie d’information, de communication et d’éducation au profit de la famille et de réaliser un guide national destiné à préparer les jeunes à la vie conjugale.
L’enfance a eu droit à plusieurs mesures, notamment la mise en place d’un troisième plan décennal (2012-2021) d’amélioration des indicateurs de santé de la mère et de l’enfant, la réalisation d’un taux de couverture de 50% dans les jardins d’enfants et de 100% dans les classes préparatoires et la promotion du système d’animation éducative au profit de l’enfance, pour garantir une meilleure exploitation du temps libre dans les loisirs et assurer la prévention des enfants des dangers.

Source : dépêche Tap.