«60% des jihadistes tunisiens ont fait des études dans les grandes écoles d'ingénieurs», indique une étude élaborée par l'universitaire Néji Djelloul, spécialiste d'histoire de l'islam et membre du bureau politique d'Al-Jomhouri.
Selon l'universitaire, le nombre de jihadistes dans les universités scientifiques est effarant et il est urgent de réformer le système scolaire et universitaire.
«Il faut avouer aussi que l'enseignement de l'éducation islamique dans nos établissements ressemble plutôt à une mascarade», a-t-il dit, en marge du colloque sur le «salafisme entre le travail pacifique et la violence», organisé jeudi par le Centre d'études de l'islam et la démocratie.
Contrairement à Néji Djelloul, le prédicateur salafiste wahhabite Béchir Ben Hassen a appelé à la multiplication des cycles de prêches et à continuer à inviter des «ulémas» de l'étrangers pour donner aux jeunes des cours sur l'islam.
M. Belhassen a toujours accueilli au pays, des prédicateurs wahhabites en provenance des pays du Golfe.
Z. A.