Fakhreddine Mouldi, agent de sécurité au ministère de la Santé, raconte «son agression hier par Dr Chokri Kaddour, chef de service d’anesthésie et réanimation de l’hôpital Rabta» et se présente comme une victime. VIDEO.
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Malgré les preuves tangibles (vidéo et témoins) des coups de poing qu’il a assénés, hier, devant le ministère de la Santé, à Tunis, au professeur Chokri Kaddour, soutenant ses collègues, médecins résidents et internes, dans leur mouvement de grève contre le travail obligatoire dans les régions intérieures, l’agent de sécurité au ministère de la Santé Fakhreddine Mouldi a donné une autre version des faits. Il affirme, en effet, avoir été agressé par le professeur universitaire qui l’aurait insulté et ajoute avoir été pourchassé par au moins 500 médecins qui voulaient l’agresser. Cette version des faits, l’agent aurait du mal à l’étayer par des preuves tangibles. En revanche, les coups de poing qu’il a assénés au professeur Kaddour, lors du rassemblement des médecins devant le ministère de la Santé, étaient filmés et vus par des centaines de témoins. Dr Chokri Kaddour, pour sa part, accuse Abdellatif Mekki, ministre de la Santé, d’être derrière cette agression préméditée par ses partisans. Z. A. |
