L’activiste Imed Dghij a été arrêté, mercredi 26 février, en début de soirée, chez lui, au Kram-Ouest, au nord de Tunis, pour avoir menacé de mort les forces de police.
L’évacuation, par des agents de la police, de la Maison de la culture d’El-Ouardia (propriété de l'Etat), squattée par les Ligues de la protection de la révolution (LPR), a provoqué la colère de Imed Dghij. Ce dernier, impulsif et se croyant protégé par de hauts responsables politiques de la sphère islamiste, n’a pas tardé à réagir, en postant une vidéo, sur sa page Facebook, où il menace de s’attaquer aux forces de la police. En réaction, le syndicat des agents et des fonctionnaires du district de sûreté de Tunis a déposé, mercredi, une plainte contre Imed Dghij, qui a été arrêté chez lui au Kram-Ouest. Ses partisans s’en sont pris, toute la soirée du mercredi, aux forces de l’ordre, où des échauffourées ont été enregistrées et une trentaine d’arrestations effectuées. Imed Dghij préside l’association des «Hommes de la révolution du Kram», qui relève des Ligues de la protection de la révolution (LPR), des milices violentes au service du parti islamiste Ennahdha et de son satellite, le Congrès pour la république (CpR), parti du président provisoire de la république Moncef Marzouki. Z. A. |