Les confrères affirment dans leur lettre avoir été victimes de violence avant, pendant et après le match. «Nous voulons attirer votre attention sur les conditions détestables de l’accueil réservé à l’Espérance par TP Mazembe», lit-on dans la lettre à Blatter.
«Nous tenons aussi à attirer particulièrement votre attention sur la performance de l’arbitre togolais Djaoupe Kokou et de ses deux assistants. Nous vous rappelons que cet arbitre a été suspendu pour une période de trois ans après un scandale de corruption», avant de bénéficier de «l’indulgence» de la Confédération africaine de football (Caf).
«Contre Mazembe, il s’était montré très favorable au Tout-Puissant Mazembe. La vidéo du match pourrait vous montrer la mauvaise foi de ce personnage qui déshonore football, sachant que le patron des arbitres africains, le Malien Amadou Diakite, est lui-même impliqué dans un scandale en cours relatif à la désignation du pays qui organisera la finale de la Coupe du Monde de 2018.»
Les auteurs de la lettre se plaignent aussi du fait que la délégation tunisienne ait été victime d’actes graves de violence et de provocation de la part des responsables au plus haut niveau du club congolais, qui ont dénié aux journalistes accrédités le droit de faire leur travail sans entrave, ce qui est contraire aux pratiques et aux directives de la Fifa.
Les journalistes tunisiens ont aussi détaillé, dans leur lettre, les graves erreurs d’appréciation et avantages généreusement accordés par les arbitres de la rencontre à Mazembe. Ils ont aussi témoigné des divers manquements commis par l’organisation et des abus subis par les Tunisiens, joueurs, responsables, journalistes et supporters compris, dès leur arrivée à Lubumbashi.
Le match retour est prévu en Tunisie ce samedi 13 novembre.
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