C’est là une bonne nouvelle pour ses fans qui peuvent voir la suite avec moins d’appréhension.
Le sphinx renaît de ses cendres
On le croyait sur le retour. Certains commentateurs l’ont même descendu en pièces à cause de son absence aux 10èmes Championnats d'Afrique de Natation au Maroc, en septembre dernier, mais tel un sphinx renaissant de ses cendres, le premier champion du monde tunisien de natation vient de montrer qu’il a encore de ressource en obtenant, mercredi, une première médaille de bronze, terminant à la troisième place du 200 m nage libre des Championnats du monde en petit bassin, couvrant la distance en 1'42''02.
Jeudi, Mellouli a récidivé en remportant la médaille d’argent du 400 m 4 nages messieurs, en couvrant la distance en 3'57''40.
On aurait, bien sûr, espéré de l’or, son métal de référence, mais sachant les conditions difficiles dans lesquelles il a mené sa préparation, on peut estimer qu’il a entamé à Dubaï une belle remontée, qui pourrait le remettre sur orbite. D’autant qu’il a réalisé, ce matin, le meilleur chrono en séries du 400 m nage libre en s’imposant en 3’39’’64.
«Je suis vraiment content du temps. Ça va être une grande course ce soir. Je vais faire de mon mieux pour battre ces gars. J’ai plein d’attentes sur cette course et j’espère gagner», a déclaré le nageur, qui avait remporté, sur cette même distance, sa première grande médaille (argent) aux Mondiaux-2009.
Mellouli aurait bien aimé, en effet, prendre sa revanche de la finale des Mondiaux-2009 où il avait été battu par Paul Biedermann, qui détient les records du monde sur 200 m et 400 m libre, en petit et grand bassin, surtout que l’Allemand, cachant son jeu, a signé le 8e et dernier temps qualificatif pour la finale (3:41.44).
C’est finalement, le solide Biedermann qui a remporté ce soir la finale en 3'37"06, devançant le Russe Nikita Lobintsev, qui a mené la majeure partie de la course (3'37"84), et Mellouli (3'38"17), qui récolte sa troisième médaille dans ce championnat.
Kapitalis (avec agences).