Un futur président de la république doit avoir une vision de l’avenir de la Tunisie et des solutions à ses grands problèmes, notamment économiques.
Par Mohamed Chawki Abid*
Selon notre nouvelle Constitution, le président de la république doit avoir une compétence portée essentiellement sur les deux axes: diplomatie internationale et souveraineté nationale. Maintenant que les prétendants à Carthage se bousculent, il est grand temps pour nous Tunisiens de réfléchir sur les qualités requises de l’homme qui devra assurer la relève de la magistrature suprême et parvenir à hisser à la tête de l’Etat. Si l'on en croit les résultats de la plupart des sondages réalisés depuis 2011, la première qualité exigée du président de la république est l'honnêteté, suivie par l’aptitude à rassembler les Tunisiens, ensuite vient le souci de réaliser les objectifs de la révolution. Dans cette perspective, que penserait Mustapha Kamel Nabli, ancien ministre du Développement économique et ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunis, et candidat à la présidence de la république : 1) des problématiques de notre «disparité sociale» et des moyens d’y remédier; 2) de notre dépendance économique envers l’Occident, notamment du libre-échange avec l’Union uropéenne; 3) de notre souci de préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale; 4) du nouveau «modèle de développement» requis en substitution du modèle économique vieux de 50 ans; 5) de la précarité des grands équilibres financiers et des perspectives de désendettement extérieur; 6) de la meilleure «stratégie énergétique» alliant la protection de nos intérêts et la transition du fossile au vert. * Ingénieur économiste. |
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