Noura El-Amri, au milieu, dans une réunion du bureau régional de Nidaa Tounes à Sousse.
La députée de Nidaa Tounes de la circonscription de Sousse, l’avocate Noura Amri, a été informée par téléphone que sa vie est en danger.
Selon nos sources, Noura El-Amri, qui fait partie de la liste des 32 députés ayant gelé leur adhésion au groupe parlementaire de Nidaa Tounes, a reçu, d’abord, un appel téléphonique l’informant qu’une manifestation contre elle se tiendra devant son domicile. Un deuxième appel, émanant d’une femme cette fois, l’a avertie qu’elle doit faire attention à elle, car elle est dans le collimateur de la base de Nidaa Tounes dans la région.
Les forces de sécurité sont entrées en ligne pour analyser les deux appels et essayer de déterminer la partie qui se cache derrière ces menaces.
Il devient de plus en plus clair que certaines parties au sein de Nidaa Tounes recrutent des voyous, les manipulent et les payent pour semer le désordre et terroriser les militants qui ne se rangeraient pas derrière qui on sait.
Chez cette partie, politique, barbouzerie, contrebande et terrorisme sont synonymes.
Il y a quelque chose de pourri à Nidaa Tounes, cette vénérable maison fondée il y a deux ans par le président de la république Béji Caïd Essebsi et que les Tunisiens et les Tunisiennes ont portée sur les fonts baptismaux lors des dernières élections. Beaucoup le regrettent déjà amèrement…
Z. A.
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