La Tunisie ambitionne d’augmenter sa production moyenne de l’huile d’olive de 180.000 à 250.000 tonnes annuellement.
C’est l’objectif assigné à la stratégie nationale de développement de l’oléiculture évoquée, lundi, par le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Saâd Seddik, dans une déclaration à l’agence Tap, évoquant, à cet égard, le programme de plantation de 50.000 hectares d’oliviers dans les régions du nord-ouest, soit la moitié des superficies envisageables dans ce domaine.
M. Seddik, qui parlait en marge de l’ouverture des travaux de la 27e session extraordinaire du Conseil oléicole international (COI) qui se poursuivront jusqu’au 16 juillet à Hammamet, a indiqué que la stratégie porte également, sur le rajeunissement des plantations sur une superficie globale de 1,8 millions d’hectares comptant environ 80 millions d’oliviers.
Elle vise aussi à protéger les oliveraies contre les fléaux et les maladies et à préserver les exploitants.
Le ministre de l’Industrie, Zakaria Hamad, a souligné, pour sa part, l’importance d’améliorer la valeur ajoutée du produit tunisien d’autant que plus que 70% des huiles produites en Tunisie sont de bonne qualité. Il s’agit de porter le niveau des exportations de l’huile d’olive conditionnée à 25% du total en 2018, contre 14% actuellement.
Jusqu’à fin juin 2016, les exportations de l’huile d’olive se sont élevées à 65.000 tonnes qui ont généré des recettes estimées à 480 millions de dinars.
I. B. (avec Tap).
Donnez votre avis