La grève des enseignants a été annulée mais les responsables syndicaux continuent d’exiger le limogeage du ministre de l’Education Neji Jalloul.
Selon une source syndicale, la grève ouverte annoncée pour le 22 mars 2017 par les syndicats de l’enseignement primaire et secondaire a été annulée. Mais les négociations se poursuivront entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dont relèvent ces syndicats, et la présidence du gouvernement, qui a promis d’intervenir pour empêcher des sanctions contre les directeurs d’écoles et de lycées qui ont refusé de fournir à la tutelle la liste des enseignants grévistes du 5 janvier et du 22 février derniers.
Interrogé sur la revendication des responsables syndicaux relative au limogeage de Neji Jalloul, la source a précisé que «cette question est primordiale et que ce sera du donnant-donnant». Et d’ajouter: «Rien ne pourra faire fléchir les syndicalistes humiliés par ce ministre avec qui il n’y a plus de discussion possible».
A en croire la partie syndicale, pour apaiser la tension actuelle et éviter une année scolaire blanche, que craignent du reste les parents des élèves, il n’a y a pas d’autre solution que le départ de M. Jalloul.
Du côté du gouvernement, on continue de dire, mais du bout des lèvres, que la nomination ou le limogeage des ministres n’est pas du ressort des syndicats et que le chef du gouvernement n’accepte pas qu’on lui dicte des décisions sous la pression.
Z. A.
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