Tahar Ben Lakhdhar, fondateur de l’Ecole supérieure privée d’ingénierie et de technologies (Esprit) se lance dans l’enseignement secondaire.
Cet universitaire, serial créateur, s’attaque ainsi à un marché déjà très disputé et où il croit posséder les atouts pour réussir.
Douze ans après la création d’Esprit, M. Ben Lakhdhar s’enorgueillit d’avoir fondé «la seule école d’ingénieurs en Afrique à proposer des programmes accrédités par la Commission des titres d’ingénieur (CTI) selon le label EUR-ACE, à être membre de la Conférence des grandes écoles (CGE) françaises qui regroupe l’ensemble des écoles d’ingénieurs et de management, et de CDIO-Initiative (CDIO), communauté d’une centaine d’écoles d’ingénieurs de renom de par le monde».
Fort de ses succès, il étend aujourd’hui son champ d’action à l’enseignement secondaire.
A cet effet, le Pdg d’Esprit a créé une nouvelle société baptisée Al-Fikr et dotée d’un capital de 100.000 dinars.
Comme Esprit, cette nouvelle entité est lancée en partenariat avec le groupe Africinvest (ex-Tuninvest) dont l’un des principaux dirigeants, Aziz Mbarek, siège au conseil d’administration aux côtés de Tahar Ben Lakhdhar, Zohra Ben Lakhdhar, Mohamed Naceur Ammar (ancien des technologies de la communication avant le 14 janvier 2011), Mohamed Jaoua (membre de l’équipe fondatrice d’Esprit), Lamjed Bettaieb (directeur technique de la même école) et Saloua Guezguez (responsable de la planification pédagogique et de la planification des examens).
Bien sûr, Esprit débarque dans un secteur très concurrentiel dans lequel des acteurs de poids (comme le groupe Bouabdelli) sont actifs depuis longtemps. Mais fort de sa longue expérience et de l’excellente atteinte dans le supérieur, le groupe dirigé par Tahar Ben Lakhdhar saura s’aménager une place sur ce marché et en devenir l’un des champions.
Nabil Ben Ameur
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