Suite à la diffusion du second épisode de la caméra cachée « Shalom » sur la chaîne privée Tunisna, Abderraouf Ayadi, second piégé de cette émission ramadanesque, a assuré qu’un montage avait été effectué dans l’épisode en question, qui a faussé les faits.
Selon le secrétaire général du mouvement Wafa, l’un des acteurs jouant le rôle d’un rabbin souhaitant voir un jour une ambassade israélienne ouvrir en Tunisie lui a assuré que son nom figurerait sur une liste de personnalités qui seront assassinées.
Tout en affirmant qu’un garde du corps armé d’un revolver, présent lors du tournage, l’avait menacé, M. Ayadi a, aussi, indiqué, qu’il avait été séquestré par le producteur de l’émission Mohamed Ramzi Bouchiha et le journaliste Walid Zribi, allant même jusqu’à qualifier ce dernier de criminel.
Le garde du corps avec le pistolet bien visible pour intimider Abderraouf Ayadi.
«A ce moment là, j’avais un problème avec l’une des personnes présentes dans la pièce qui me retenait contre mon gré. Je pensais qu’on allait me tuer», a-t-il indiqué, dans une déclaration à Mosaïque FM, lundi 21 mai 2018, allant même jusqu’à assurer que durant toute la séquence il avait refusé de boire de l’eau, laissant entendre qu’il craignait d’être empoisonné.
On notera au passage que Abderraouf Ayadi, qui a toujours montré des velléités de paranoïa, voyant des espions partout, a bien été servi cette fois.
L’avocat et homme politique a annoncé, hier soir, qu’il allait porter plainte contre le journaliste et le producteur de l’émission pour séquestration et menace.
Le «séquestré» du prochain épisode, qui sera diffusé ce soir, n’est autre que Slim Chiboub, le gendre de l’ancien président Ben Ali.
E. B. A.
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