Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a présidé un véritable meeting électoral, aujourd’hui, dimanche 6 janvier 2018, à Béja, sa ville d’origine, au cours duquel il a roulé les mécaniques et montré ses muscles.
«L’UGTT poursuit sa marche et son combat pour le peuple tunisien», a lancé M. Taboubi. S’adressant aux membres de l’Union régionale du travail, il a leur a lancé : «Il faut que vous soyez considérés comme une force sociale et non comme une carte électorale», affirmation démagogique s’il en est, surtout quand on sait que M. Taboubi et sa clique pensent sérieusement à présenter des listes électorales aux prochaines législatives et pensent profiter des difficultés actuelles des partis politiques et leur manque de crédibilité et de légitimité aux yeux des Tunisiens pour s’engouffrer dans la brèche et se proposer eux-mêmes, par la surenchère et la démagogie populistes, comme une force de changement.
M. Taboubi jure, par ailleurs, qu’aucune entreprise publique ne sera privatisée pour maintenir l’hégémonie de (UGTT). Pour lui et ses compères, des entreprises en sureffectif, en déficit, endettées et volées par des syndicalistes intouchables, c’est mieux que des entreprises privatisées et rentables car seul compte à leurs yeux l’hégémonie de l’UGTT et de sa caste syndicaliste. Ils sont contre les privatisations car les privatisations amoindriront leur poids et réduiront leur hégémonie.
I. B.
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