A travers un long communiqué publié hier soir, mardi 18 octobre 2022, le Parti destourien libre (PDL) a estimé que le ministère de l’Intérieur a usé de pratiques inhumaines, pouvant être considérées comme de la torture, à l’encontre de la présidente du parti, Abir Moussi, lors de son sit-in accompagné d’une grève de la faim devant le siège du département gouvernemental.
Le PDL estime que Moussi a subi un harcèlement psychologique et physique pendant 3 jours de la part des forces de l’ordre, qui lui auraient notamment interdit de s’assoir sur une chaise et qui l’auraient privé d’aller aux toilettes, en intimidant les commerces du coin, selon le texte du communiqué.
Le parti a, par ailleurs, fait porter la responsabilité de la détérioration de la santé de Moussi au chef de l’Etat, Kaïs Saïed, rappelant qu’elle se trouve sous contrôle médical dans une clinique depuis lundi.
Et d’ajouter que le comité de défense de Abir Moussi a été chargé d’entamer les procédures judiciaires nécessaires, appelant les organisations de défense des droits de l’homme nationales et internationales à intervenir pour prendre des mesures relatives à la lutte contre la violence perpétrée à l’encontre des femmes.
Notons que l’ancienne RCDiste avait décidé d’observer une grève de la faim suite aux dépassements du ministère de l’Intérieur observés lors de la manifestation du 15 octobre, lorsque des manifestants ont été empêchés de rejoindre la place du Passage à Tunis, selon le texte du communiqué.
C. B. Y.
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