Walid Loukil, directeur général adjoint du Groupe Loukil, a participé à la 1ère conférence sur le financement du commerce intra-africain et les systèmes de paiement.
Ont pris part à cette conférence, qui s’est tenue les 2 et 3 mai, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Adama Koné, ministre auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie et des Finances (Côte d’Ivoire); Alioune Sarr, ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel (Sénégal) ; Fatima Haram Acyl, commissaire pour le Commerce et l’Industrie (Côte d’Ivoire); Dr. Benedict Oramah, président de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), le Prof. Dorothé Sossa, secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique; Helen Hai, directeur général de Made in Africa Initiative, Christopher Edordu et Jean-Louis Ekra, tous deux anciens présidents d’Afreximbank.
Les débats ont porté essentiellement sur le rôle du commerce intra-africain comme moteur d’industrialisation dans le continent.
M. Loukil, membre du Conseil des affaires tuniso-africains (TABC), a parlé des opportunités offertes aujourd’hui au nord et au sud du Sahara pour des partenariats inter-africains mutuellement bénéfiques. Il a aussi souligné les nouvelles dynamiques mises en place sur le plan institutionnel mais aussi par les opérateurs du secteur privé pour développer les échanges économiques et les investissements entre les pays africains.
«Avec 54 pays, l’Afrique est le continent qui renferme le plus grand nombre de pays; c’est aussi le continent le moins interconnecté en termes d’infrastructures; c’est la région dont les relations bancaires inter-régionales sont les plus faibles; et par-dessus tout, c’est le continent qui enregistre le moins d’échanges commerciaux en son sein», a relevé Dr. Oramah, qui a réitéré l’engagement d’Afreximbank à jouer le rôle de la banque du commerce intra-africain tel que les pères fondateurs l’avaient envisagé, expliquant que l’institution a développé des solutions qui «touchent les producteurs de biens et services, les commerçants et les acheteurs.» Et de conclure : «Nous serons là de la terre à la bouche, de l’usine aux foyers!»
Fatima Haram Acyl, commissaire de l’Union africaine pour le commerce et l’industrie, a mis en exergue, de son côté, le rôle clé que joue le financement du commerce pour permettre le développement du continent à travers la création d’opportunités d’affaires et d’emplois.
Faisant appel à une étude sur le rôle des banques centrales africaines dans le développement du continent en vue d’assurer des taux d’intérêts répondant aux besoins des secteurs économiques clés, Mme Acyl a ajouté que les taux élevés actuels ne sont pas soutenables.
L’ouverture de la conférence a été suivie par le lancement de la Stratégie du commerce intra-africain d’Afreximbank, qui définit les interventions de la banque en termes de facilitation des paiements et du financement du commerce intra-africain.
I. B.
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