L’affaire des journalistes tunisiens Chourabi et Guetari, disparus en Libye depuis septembre 2014, est en train de s’internationaliser.
C’est ce qu’ont annoncé l’organisation Reporters Sans Frontière (RSF), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLP) au cours d’une conférence, vendredi 15 mai 2015, à Tunis.
Tout en accusant le gouvernement de laxisme dans la gestion du dossier, les 3 organisations ont appelé à une forte mobilisation régionale, nationale et internationale pour que la vérité sur le sort des deux journalistes tunisiens soit révélée.
Disparus en Libye le 8 septembre 2014, Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari étaient en train de réaliser un reportage sur la Libye pour la chaîne tunisienne privée First TV.
Depuis leur disparition, des rumeurs ont circulé sur leur exécution par des groupes terroristes. Récemment, le gouvernement libyen de Tobrouk a assuré que des extrémistes religieux ont avoué l’assassinat des journalistes tunisiens dans la région de Derna, contrôlée par les groupes jihadistes. Mais sans apporter de preuve matérielle.
Il est à noter qu’en marge d’une mobilisation organisée, le 9 mars dernier, à Paris, les parents de Sofiane Chourabi ont pu rencontrer des médias et des responsables du gouvernement français. La mère de Sofiane avait déclaréa qu’elle a l’intime conviction que son fils est toujours vivant…
Y. N. M.
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