Le député égyptien Ayman Abdallah a dénoncé l’«ingérence inadmissible dans les affaires de la justice égyptienne» de l’ancien président provisoire tunisien Moncef Marzouki.
Dans un entretien avec le journal cairote ‘‘Al-Youm Al-Sabaa’’, le député égyptien a estimé que si M. Marzouki, qui est connu, selon lui, par «sa sympathie avec les groupes islamistes», veut libérer les dirigeants des Frères musulmans détenus dans les prisons égyptiennes.
«Il n’a qu’à s’adresser au peuple égyptien qui a dit son mot concernant les Frères musulmans et mis fin à leur règne en Egypte», a-t-il déclaré, en réaction à l’appel de l’ancien président provisoire tunisien à la libération de l’ancien président islamiste égyptien Mohamed Morsi et de l’ancien candidat à la présidence de la république Ayman Nour.
Le député égyptien a, par ailleurs, rappelé à Marzouki qu’en Egypte, «il y a des institutions indépendantes, à l’instar de la magistrature, qui fonctionnent selon les principes de l’Etat de droit» et que le pouvoir exécutif n’a pas le droit d’intervenir dans le travail des magistrats ni de leur imposer les jugements qu’ils doivent émettre et les décisions qu’ils doivent prendre.
A. K.
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