Mohsen Marzouk appelle tous les partis qui ont soutenu la candidature de Béji Caïr Essebsi à la présidence à se rassembler dans un front républicain.
Le coordinateur de Harakat Machrou Tounes (Mouvement du Projet Tunisie) a annoncé officiellement la création de ce nouveau mouvement politique, lors d’un meeting organisé à la Coupole d’El-Menzah, à Tunis, ce dimanche 20 mars 2016, qui coïncide avec le 60e anniversaire de l’indépendance de la Tunisie, œuvre de Habib Bourguiba, leader nationaliste, premier président de la république et édificateur de la Tunisie moderne, dont le nouveau mouvement se réclame la filiation politique et idéologique.
Harakat Machrou Tounes a montré une grande capacité de mobilisation, notamment parmi les femmes et les jeunes.
Le logo de Harakat Machrou Tounes et son symbole distinctif pour les prochaines élections est une clef, «la clé de tous problèmes actuels de la Tunisie, mais c’est une clé avec d’autres», a tenu à préciser Mohsen Marzouk en à tendant la main aux autres mouvements centristes. Toutes les parties qui ont soutenu Béji Caïd Essebsi lors de la présidentielle de 2014 peuvent de rassembler dans un front républicain, autour d’un même projet démocratique et moderniste, a-t-il estimé. Tout en précisant que Harakat Machrou Tounes ne s’alliera jamais avec Ennahdha, mais cela ne l’empêche pas de «cohabiter avec ce mouvement qui doit se transformer en un parti civil et éviter d’utiliser la religion à des fins politiques».
Un parti d’avenir qui s’enracine dans le passé bourguibien.
Rappelons que Harakat Machrou Tounes est né d’une scission au sein de Nidaa Tounes, vainqueur des législatives et de la présidentielle de 2014: il regroupe essentiellement des dirigeants démissionnaires de ce parti, des personnalités destouriennes et des indépendants de centre gauche et de centre droit.
Z. A.
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