Abdessalem Ben Hamida, professeur émérite d’histoire à l’Université de Tunis, spécialiste du syndicalisme tunisien, est décédé hier soir.
Il rejoint Farhat Hached et son beau-père Habib Achour, deux anciens dirigeants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), tous trois sont insulaires, originaires de Kerkennah, mais surtout soudés par l’amour de la Tunisie, et par leur lutte passionnée en faveur des travailleurs tunisiens.
Surnommé «Souslov» par les intimes, du nom de l’homme politique et idéologue soviétique, Mikhaïl Souslov (1902-1982), Abdessalem Ben Hamida s’était illustré par ses écrits foisonnants sur l’histoire de la Tunisie contemporaine et plus précisément celle du mouvement syndical.
Ses ouvrages, dont ‘‘Le syndicalisme tunisien de la deuxième guerre mondiale à l’autonomie interne’’ (1989), et ‘‘Capitalisme et syndicalisme en Tunisie de 1924 à 1956’’ (2003, 1150 pages), en sont les meilleures références.
Pour ses proches, ses collègues, ses amis, pour l’Université tunisienne, c’est une grande perte. L’enterrement aura lieu cet après-midi au cimetière de Sidi Jebali à l’Ariana
Habib Trabelsi
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