Comme prévu, la plénière consacrée à l’amendement de la loi relative à la cour constitutionnelle a été l’occasion pour la coalition islamiste Al-Karama (surnommée «pare-chocs d’Ennahdha») de s’attaquer au président de la république, Kaïs Saïed, qui avait rejeté la réforme initiale, obligeant les élus à rassembler plus de voix pour la faire passer.
Seifeddine Makhlouf, président du bloc d’Al-Karama a évidemment eu la part du lion en termes de durée d’intervention, mais aussi de taux d’impudence.
«Essaie de ne pas ratifier la loi et tu vas voir ! Tu penses vraiment qu’il y aura 131 députés aujourd’hui pour voter la loi et que tu pourras quand même ne pas la ratifier ? Essaie donc ! Tu vas la ratifier, que tu le veuilles ou non ! », a-t-il crié à la fin de son allocution en s’adressant à Kaïs Saïed et en frappant son micro.
C. B. Y.
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