Seuls 21% des diplômés de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) pensent que leur formation les a aidés à intégrer leur secteur de choix, souligne un récent sondage réalisé dans 14 pays de cette région, dont la Tunisie.
Selon ce sondage, effecturé par ‘‘Bayt.com’’ en collaboration avec des chercheur de ‘‘YouGov Siraj’’, dont les résultats ont été publiés dimanche 5 septembre, 70% des diplômés interrogées se disent déçus par les possibilités d’emploi offerts par leurs établissements. 22% déclarent que leur éducation les a préparé «dans une large mesure», 33% «dans une certaine mesure», 9% «à peine» et 6% «pas du tout». 
Paradoxalement, 67% de ces jeunes diplômés disent qu’ils ont plus de possibilités de carrière et une meilleure éducation que la génération de leurs parents. 87% se disent même optimistes quant à leurs chances d’obtenir un emploi. Malgré la récession mondiale, le rapport révèle que 4 sondés sur 10 disent qu’ils ont réussi à trouver un emploi dans les trois mois suivant l’obtention de leur diplôme.
Les secteurs les plus demandés par les diplômés en quête de leur premier emploi sont la banque et finance (28%), les télécommunications (20%) et l’ingénierie (16%). Les secteurs les moins favorisés sont l’éducation (10%), l’électronique (10%) et le transport aérien (9%). Finalement, 27% des diplômés se retrouvent dans le secteur bancaire et financier, 18% dans les télécommunications et 15% dans l’enseignement.
Interrogés également sur les compétences requises pour réussir dans l’environnement du travail, les diplômés citent en premier lieu la connaissance des langues (1ère avec 40%), puis les compétences en informatique (26%) et, en 3ème lieu, le leadership (24%).
L’enquête a été réalisée en ligne entre le 25 juillet et le 15 août auprès 5.996 étudiants et jeunes diplômés âgés de plus de 18 ans et résidants aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite, au Qatar, à Oman, au Koweït, à Bahreïn, en Syrie, en Jordanie, au Liban, en Egypte, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et au Pakistan.
Imed B.
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