Il s’agit de Hédi Djilani, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica, patronat) et homme d’affaires (Financière Tunisienne Sa, Hannibal Lease), Belhassen Trabelsi (groupe Karthago), Hamadi Bousbia (Société frigorifique et brasserie de Tunis, Sfbt), Lotfi Abdennadher (Somocer, Agromed, Mami Nova) et Omar Othman Jenayah, fils de l’ancienne gloire du football tunisien et hôtelier de Sousse Othman Jenayah (Compagnie tunisienne de développement touristique, Ctdt), et le groupe Btp Hakim Hmila. On parle aussi de deux groupes du Moyen-Orient.
C’est M. Habib Karaouli, Pdg de la Banque d’affaires de Tunisie (Bat), consortium de banques tunisiennes et européennes, qui est chargé de mener cette opération de privatisation. Les dossiers ont été retirés avant le 17 septembre, date limite fixée, et la «due diligence» a été bouclée le 23 octobre.
Une première tentative de privatisation de la banque, pilotée par la même Bat en 2008, a été interrompue par les autorités en raison d’un litige avec un établissement étranger, Abci Investments. 13 candidats étaient alors en lice.
La Bft, l’une des plus anciennes banques du pays, est une filiale de la Société tunisienne de banque (Stb). Elle emploie 230 employés.
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