L’ambassadeur de Tunisie en Libye a présenté sa démission pour protester contre les obstacles mis sur sa route pour l’empêcher d’accomplir sa mission.
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Ridha Boukadi, dirigeant d’Ennahdha, nommé à son poste en 2012 par le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali, ex-secrétaire général du parti islamiste, a annoncé sa démission hier, jeudi 5 février 2015, dans un entretien avec Jawhara FM, en expliquant avoir pris cette décision parce que des parties officielles l’ont empêché de poursuivre sa mission de protéger les intérêts tunisiens en Libye. Autre raison invoquée : la fermeture de l’ambassade et des deux consulats tunisiens à Tripoli et Benghazi. Ridha Boukadi a aussi accusé le ministère des Affaires étrangères de négliger la communauté tunisienne en Libye et de ne pas accorder d’intérêt aux affaires d’enlèvement des Tunisiens dans ce pays. Il convient de rappeler que M. Boukadi a été rappelé à Tunis en août 2014 et que le parquet a ouvert, en janvier dernier, une information judiciaire à son encontre pour être intervenu pour faire libérer un Libyen arrêté à l’aéroport de Tunis-Carthage en possession des armes. Selon certaines sources, M. Boukadi entretient des relations avec des groupes islamistes extrémistes en Libye. I. B. Article lié : L’ex-ambassadeur nahdhaoui Ridha Boukadi dans le collimateur de la justice |
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