Les faits relatés dans le communiqué du ministère de l’Intérieur, cité par l’agence officielle Tap, semblent privilégier la première thèse.
La victime avait le rang de «chef de district de la garde nationale» de Médenine, proche de la frontière libyenne. A son arrivé à son poste en début de soirée, il a ordonné à ses agents de rejoindre la patrouille opérant à l’extérieur. Plus tard, ces derniers ont entendu un coup de feu venant du bureau de leur chef. En s’y précipitant, ils l’ont trouvé inerte sur une chaise, un revolver par terre.
Selon une source anonyme sur place contactée par l’Associated Press, le drame s’est produit la veille de la venue dans la région de membres de la Commission nationale d’investigation sur les dépassements et les violations (Cidv) commis pendant et après les troubles qui ont conduit à la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier dernier. Ce qui laisse supposer l’existence d’un lien entre les deux faits: le suicide et l’enquête.
La région de Médenine a enregistré durant la période indiqué plusieurs victimes tombées sous les balles de snipers.
I. B.
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