Le Cpr, parti de Moncef Marzouki, président de la République, a dénoncé vigoureusement les agressions contre les manifestants, lundi, à l’avenu Habib Bourguiba et les rues avoisinantes.
Dans un communiqué diffusé lundi, le parti du Congrès pour la République (Cpr) a dénoncé «les dépassements étranges et injustifiés de l’appareil sécuritaire», indiquant, à ce propos, «qu’un grand nombre d’agents des forces de l’ordre et des personnes en civil dont on ne connaît pas l’appartenance», ont fait face avec «une violence effrénée et une répression sauvage» aux manifestants pacifiques et ont procédé à l’arrestation de plusieurs d’entre eux.
Selon un communiqué du Cpr, «ce traitement inacceptable réservé par les agents des forces de l’ordre aux manifestants pacifiques» intervient deux jours seulement après un traitement similaire de la manifestation des chômeurs et quelques jours après les agressions perpétrées contre les blessés de la révolution et les familles des martyrs ainsi que contre certains activistes, devant le siège du ministère des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle en particulier.
Le Cpr invite, dans ce même communiqué, le président de l’Assemblée nationale constituante (Anc) à la tenue d’une séance extraordinaire et d’urgence pour débattre de ces «violations et du dépassement par le ministre de l’Intérieur de ses prérogatives», selon ses dires.
Interrogé, lundi soir, par la chaîne Al-Wataniya 1, le fondateur du Cpr et président d’honneur de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (Ltdh), s’est attardé sur les 10 agents de police blessés par des cocktails Molotov lancés par des manifestants, projectiles que personne parmi les manifestants (dirigeants politiques, journalistes, acteurs de la société civile, etc.) n’a vus et qui ne figurent que dans les rapports du ministère de l’Intérieur.
I. B. (avec Tap).
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