Dans un communiqué publié mardi, le ‘‘Labo’ Démocratique’’, qui travaille sur la question des archives de la dictature, s’interroge sur les motivations de la présidence de la République en publiant le ‘‘Livre noir’’ et souligne l’illégalité de cet acte.
La présidence provisoire de la république Moncef Marzouki ne veut pas se déplacer à bord de l’avion présidentiel, stationné à l'aéroport de Tunis-Carthage, et cherche à louer des avions plus confortables pour ses déplacements à l’étranger.
"La loi de 1988, actuellement en vigueur en Tunisie ne permet pas l'accès aux archives. Nous souhaitons une loi spéciale pour identifier, collecter et protéger les archives et permettre leur accès d'une manière réglementé", a affirmé lundi Farah Hached, présidente du Laboratoire de la démocratie.
Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle a envoyé une lettre à la présidence provisoire de la république demandant des explications sur les circonstances de la publication du ‘‘Livre noir’’.
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