De nombreux éléments (aveux de terroristes arrêtés, enregistrements, documents retrouvés dans les maisons perquisitionnés, etc.) permettent d’établir des liens effectifs entre Ansar Al-Chariâ et les activités terroristes en Tunisie.
Après le classement officiel d’Ansar Al-Chariâ parmi les organisations terroristes, les cheikhs salafistes jihadistes menacent le parti islamiste Ennhadha (au pouvoir) et lui prédisent un avenir sombre.
Le gouvernement tunisien a décidé aujourd’hui de classer le mouvement Ansar Al-Chariâ, affilié au réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), comme une organisation terroriste.
Seifallah Ben Hassine alias Abou Iyadh, chef d’Ansar Al-Charia, avait prévu, en association avec Abdelhakim Belhadj, commandant des rebelles libyens, un plan pour liquider des personnalités et frapper les institutions de l’Etat tunisien.
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