Ce code «a représenté une conquête de la raison moderne et constitué un des éléments clés de l’émancipation féminine» en Tunisie, note l'Atfd qui rend «d’abord hommage au peuple qui en a rendu possible l’esprit et la lettre» et «à tous ceux et celles qui, à titre collectif ou individuel, femmes et hommes, ont posé les jalons de l’émancipation et de la dignité des Tunisiennes», et, bien entendu, «à la génération des pionnières, en lutte dès les années 1920, pour la dignité et dont ne parlent jamais les livres de classe ou la grande histoire». Notamment «ces femmes anonymes ou publiques qui, courageuses et audacieuses, ont investi le champ public et politique, refusant les dominations et pulvérisant les schèmes de la réclusion féminine: Manoubia Ouertani, Habiba Menchari, Bchira Ben Mrad, Tawhida Ben Cheikh, Gladys Adda, Suzanne Jrad, Nabiha Ben Miled, Gilda Khiary, Chérifa Saadaoui, Chérifa Messaadi et bien d’autres encore, militantes de l’ombre, qui par l’action et la force de l’engagement ont ouvert les chemins de la liberté.»
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