Le tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat de dépôt à l’encontre de l’activiste politique Imed Dghij. Il comparaîtra devant le tribunal en état d’arrestation, lors de la première audience de son procès fixée au 13 mars.
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Imed Dghij, président de l’association des Hommes de la révolution du Kram, relevant des Ligues de protection de la révolution (LPR), des milices violentes au services des partis Ennahdha et CpR, est poursuivi en vertu de la loi anti-terroriste. Il avait été arrêté le mercredi 25 février en vertu d’un mandat de dépôt émis par le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis. Son arrestation a provoqué des heurts entre les membres des LPR et les forces de l’ordre. Des dirigeants d’Ennahdha, du CpR, du Wafa et même d’Ettakatol ont fait des pressions sur le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, afin qu’il procède à sa libération.
Imed Dghij et Rached Ghannouchi: l'agitateur chuchote dans l'oreille du gourou. Imed Dghij, enseignant de mathématiques de son état, était au service de l’ancien régime et a même loué ses services à Imed Trabelsi, le frère de Leila Trabelsi, épouse de Ben Ali, avant de se transformer en grand révolutionnaire devant l’Eternel et de se mettre à rouler pour le parti islamiste Ennahdha. I .B. Article lié : Tunisie-Justice : Arrestation de l’agitateur extrémiste Imed Dghij |
