Ces deux décisions, prises respectivement par les présidents Hosni Moubarak et Zine El Abidine Ben Ali, au cours de leur rencontre en marge du sommet arabe de Syrte en Egypte, répondent à une volonté commune d’apaisement chez les deux chefs d’Etats, qui voudraient éviter que des incidents de parcours survenus entre les deux pays dégénèrent en différends et nuisent à la qualité de leurs relations traditionnellement excellentes.
C’est le quotidien Assabah qui a annoncé, dans son édition d’aujourd’hui, la libération des 28 marins égyptiens et leur départ, hier, du port de Sfax à bord de leurs deux bateaux.
Selon le journal, les marins égyptiens ont été relaxés sans avoir payé les amendes prévues par la loi tunisienne dans les cas de pêche frauduleuse dans les eaux territoriales nationales. Ces amendes varient entre 30.000 et 300.000 dinars.
Les marins égyptiens ont été arrêtés alors qu’ils pêchaient dans les eaux du golfe de Gabès, qui plus est, en pleine période de repos biologique décidée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, en vue de permettre le renouvellement des stocks de poissons. Ils ont passé la période allant du 7 au 11 octobre à bord de leurs embarcations.
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Difficile de ne pas faire le lien entre la libération, samedi 9 septembre, des 11 Tunisiens détenus en Egypte depuis le match Al Ahly-Espérance, et celle des 28 marins égyptiens arrêtés le 7 octobre par les gardes-côtes au large de Sfax, alors qu’ils pêchaient dans les eaux tunisiennes.